Tel qu’annoncé au printemps 2017, la SOPFIM a été mandatée par le MFFP afin de préparer et de réaliser un programme de pulvérisation dans les forêts privées du Québec affectées par la TBE. Les premières pulvérisations se sont réalisées cette année, en juin 2018. (photo: HD_Enviro_foto)
Dans la région du Bas-Saint-Laurent, la planification de surfaces à pulvériser s’élevait à environ 11 360 ha. De ce total, 10 760 ha ont été pulvérisés. Les 600 ha résiduels n’ont pas été pulvérisés soit parce que le propriétaire n’a pas donné son autorisation pour diverses raisons ou soit parce que la composition forestière ne requérait pas de protection contre la TBE. Par rapport au total de surfaces protégées en forêt privée à l’échelle provinciale, c’est 87% qui l’ont été au Bas-Saint-Laurent. À l’échelle régionale, les surfaces pulvérisées sont réparties à 56% dans la MRC de la Matapédia, 21% dans la MRC de la Matanie, 17% dans Rimouski-Neigette et finalement 6% dans la Mitis. De façon générale, la SOPFIM nous a mentionné que les pulvérisations menées en 2018 se sont avérées très efficaces.
Les pulvérisations en forêt privée se sont principalement effectuées par hélicoptère. La faible dimension des secteurs d’intervention en forêt privée comparativement à ceux de forêt publique explique ce choix opérationnel. À ce titre, la surface de 10 760 ha se subdivisait en 455 blocs d’intervention, ce qui représente une moyenne de 24 ha/bloc alors qu’en forêt publique, les blocs d’intervention dans la région avaient en moyenne plus de 300 ha en 2017.
Préparation pour les pulvérisations 2019
Pour la première année du projet, en 2018, la SOPFIM a du effectuer la planification des secteurs à pulvériser à une période anormalement tardive par rapport à son calendrier d’activité habituel. Afin de ramener la planification des pulvérisations 2019 en forêt privée à l’intérieur du cadre normal de l’organisation, l’ensemble des étapes de préparation ont été devancées cette année par rapport à l’an dernier. Il en découle que les délais demandés aux intervenants contribuant au projet (Agence, Conseillers forestiers) ont été très réduits. La SOPFIM a notamment procédé à la détermination des secteurs admissibles au courant de l’été pour ensuite, en septembre, expédier l’information aux propriétaires concernés afin que ceux-ci signent l’entente proposée par la SOPFIM par l’entremise de leur Conseiller forestier. À ce moment-ci, la période prévue pour la signature des protocoles d’ententes pour les pulvérisations 2019 est normalement terminée.

Dans la région du Bas-Saint-Laurent, la planification de surfaces à pulvériser s’élevait à environ 11 360 ha. De ce total, 10 760 ha ont été pulvérisés. Les 600 ha résiduels n’ont pas été pulvérisés soit parce que le propriétaire n’a pas donné son autorisation pour diverses raisons ou soit parce que la composition forestière ne requérait pas de protection contre la TBE. Par rapport au total de surfaces protégées en forêt privée à l’échelle provinciale, c’est 87% qui l’ont été au Bas-Saint-Laurent. À l’échelle régionale, les surfaces pulvérisées sont réparties à 56% dans la MRC de la Matapédia, 21% dans la MRC de la Matanie, 17% dans Rimouski-Neigette et finalement 6% dans la Mitis. De façon générale, la SOPFIM nous a mentionné que les pulvérisations menées en 2018 se sont avérées très efficaces.
Les pulvérisations en forêt privée se sont principalement effectuées par hélicoptère. La faible dimension des secteurs d’intervention en forêt privée comparativement à ceux de forêt publique explique ce choix opérationnel. À ce titre, la surface de 10 760 ha se subdivisait en 455 blocs d’intervention, ce qui représente une moyenne de 24 ha/bloc alors qu’en forêt publique, les blocs d’intervention dans la région avaient en moyenne plus de 300 ha en 2017.
Par Martin Lepage, ing.f. Directeur des services forestiers à l’Agence régionale de mise en valeur des forêts privées du Bas-Saint-Laurent.
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