La direction du Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent (SPFBSL) déposait son mémoire, le mardi 13 juin 2017, devant la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec. Cet exercice permettra à la Régie d’évaluer la pertinence des interventions du SPFBSL pour la période 2012 à 2016.
Le message porté, tableaux à l’appui, devant la Régie est positif. Ce qui se dégage des cinq dernières années au Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent ? C’est que la période de turbulence est chose du passé. « Nous avons choisi la voie de l’éducation plutôt que celle de la répression», a expliqué M. Charles-Edmond Landry, directeur général au Régisseur, M. André Rivet et ses collègues Diane Vincent, Lucille Brisson et Claudine Martineau-Langevin.
«Tout comme pour la période précédente, le contexte forestier est demeuré fragile dans le Bas-Saint-Laurent. Les marges bénéficiaires pour l’industrie sont minces et il est difficile d’obtenir de meilleurs prix pour la vente de nos produits. Heureusement, des efforts de concertation sont faits pour palier à la situation et ce de la part des diverses instances gouvernementales », ajoute M. Landry
Durant cette période qualifiée de turbulente, de 2012 à 2016, une dégradation des relations avec les représentants des usines fut observée, ces mêmes personnes avec lesquelles nous sommes liés par contrat aussi avec les représentants des organismes de gestion en commun qui regroupent les producteurs. Cet état des choses n’était souhaité par personne ni par le ministère représentant la forêt, ni par nos élus municipaux. Le climat était alors qualifié de belliqueux. Au plus fort de cette crise, en 2014, s’est exercé un certain boycottage des bois à pâtes, par les organismes, de sorte que nous avons vu la mise en marché diminuer à 126 353 tmh.
Heureusement, il en est tout autrement maintenant depuis l’entrée en poste du directeur général Charles-Edmond Landry et du président sortant Roger Vaillancourt qui ont tous deux réussi à rassembler plutôt que de diviser sous les bons conseils des administrateurs et membres de l’exécutif. Le nouveau président, Valentin Deslauriers, a repris le flambeau récemment dans une ambiance qui laisse place au développement.
Les usines se montrent intéressées par nos bois qui constituent une source d’approvisionnement de qualité, à proximité de leurs industries. M. Gaston Isabel de Uniboard a confirmé à la Régie des marchés agricoles et alimentaires que le climat est beaucoup agréable et propice à la saine négociation.
Après trois ans, les résultats d’une gestion interactive sont éloquents. La croissance de la mobilisation des bois le démontre et nous désirons atteindre 1 500 000 mcs en 2018 selon les prévisions. Les discussions ont repris et les informations circulent entre les 9 000 producteurs et plus.
De façon à bien appliquer le Plan conjoint de notre Syndicat, nous avons mis à jour le plan stratégique pour les années 2017-2021, revu et ajusté aux valeurs actuelles.
«Seuls, nous pouvons aller plus vite… vers un désastre, mais ensemble nous pouvons aller plus loin vers un développement durable de nos organisations et de nos communautés », a expliqué M. Landry.
La Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec rendra son rapport au cours des prochains mois.
(photo: Messieurs Valentins Deslauriers, président et Charles-Edmond Landry, directeur général)
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